L'allées des bancs

Une petite rue avec des bancs, tout se qu'il faut pour socialiser. Quelques statues et bustes sur bloc de marbre rajoutent du cachet au quartier, tandis que de nombreux pavés de fleurs agrémentent la vue. Une belle allée pavé de briques rosâtres et grises serpente le coin.

Dimitri s'avança d'une démarche lente, ses gants de cuir noir passés sur ses mains. Au loin, quelques corbeaux commencèrent à s'envoler graduellement, alors qu'un jeune garçon portant un béret et une écharpe s'amusait à chasser lesdits oiseaux avec un petit rire enfantin. La lueur rose-orange du soleil se couchant au travers des immeubles de la ville déchirant le ciel parvint à Dimitri, l'inondant de ses nombreuses diffractions dues au verre des bâtiments. Le vent mordant l'atteignit en même temps, son son sifflant brisant le silence. Le bruit de ses pas résonnant sur l'allée parvinrent aux oreilles du jeune, qui leva la tête. Les corbeaux en profitèrent pour s'en aller un peu plus loin. Le garçon lui dit un petit bonjour discret, avant d'aller rejoindre les oiseaux dans l'herbe. Plus loin encore, un couple d'amoureux prenaient une petite marche romantique, bras dans les bras, la fille portant une écharpe de laine grisâtre et un pull-over de coton vert, l'homme une barbe mal-rasée. Encore plus loin sur un banc, un homme, un journal aux mains et une mallette noire en dessous du banc. Dimitri pressa le pas légèrement, à un rythme qui aurait paru normal si quelqu'un le suivait. Passant outre mesure à côté du couple, il s'assit aux côtés de l'homme sur le banc, déposant sa propre mallette au sol, sortant son cellulaire comme pour parler au téléphone.

"Alors, l'argent est là?

-Oui, toutes les deux recettes. Une fois deux millions cent quatre-vingt dix-sept mille dollars. En liquide. Trois fois rien.

-Parfait."

L'homme au journal glissa subrepticement d'un coup de pied la mallette noire vers Dimitri. Ce dernier se leva, lentement, raccrochant son cellulaire du même coup. Il se pencha, saisit la mallette de l'homme. Il composa rapidement le code Deux-Un-Trois, selon les directives que l'homme avait dissimulées dans sa phrase précédente. Rapidement, il vérifia l'authenticité des billets qui s'y trouvaient. Il referma le tout, se releva, puis partit. Laissant une petite enveloppe brune derrière lui. L'homme au journal se leva.

"Monsieur, vous avez oublié ceci.

-Ah, tant pis, gardez-le, je n'aurai pas le temps d'aller faire mes commissions..."

L'homme s'en retourna, l'air satisfait au visage, alors que M. Vladislav s'en fut, deux millions de dollars dans les mains.

Dimitri sortit de la boutique GUNZ, son arbalète bien discrètement enveloppée dans du papier brun. (Il n'aurait plus manqué l'inscription "fragile" là-dessus), pensa avec ironie notre mafioso favori [en plus, ça rime !]. Juste avant de sortir du magasin, Dimitri avait pris la précaution d'armer l'arbalète et d'y placer déjà un carreau. Évidemment, cela pouvait se montrer dangereux, mais c'était également préventif, au cas où il rencontrait spontanément sa victime. Ou plutôt, sa proie... Après ces courtes pensées, M. Vladislav se dirigea vers le Garken Park, qui était juste un peu plus loin, à quelques rues seulement. Arrivé sur place, il prit le temps de se trouver un banc isolé dans la magnifique allée des bancs [ici, au moins, il serait sûr d'en trouvé un non vandalisé!]. Coïncidence où non, il se trouva que le banc qu'il prit était le même qu'il avait emprunté plus tôt, un peu avant l'épisode du Casino. Assis, il posa son paquet sur ses genoux, tentant de le rendre un peu plus ample, étant donné que le caissier avait tenté au maximum de rendre le paquet subtil en épousant la forme de l'arbalète. Après avoir tenté au mieux de camoufler le paquet, il sortit de sa poche un iPhone 3G et téléphona à son contact.

"Salut Rostislav. J'ai décidé de me changer un peu les idées: je me suis lancé dans une chasse à l'homme, je t'envoies ce que j'ai sur lui, et tu me le trouves, s'il te plaît? Ça te va? Donc, c'est un..."

Charles avançait d'un bon pas, il pris en compte chaque personne présente dans le parc et sourit. L'homme en complet avec son arbalète emballée n'était pas discret. L'homme recherché bifurqua subtilement et fit un grand détour sans quitter l'homme des yeux, mieux valait prévenir que guérir. Il préférait rester méfiant plutôt que de faire une cible exposée et stupide. C'est avec son habituel sourire vantard qu'il se rendit à l'horloge, prit en compte l'heure et jeta un dernier coup d'oeil à l'homme qui avait maintenant posé son regard sur lui. Le criminel lui fit un sourire poli et le salua d'un signe de tête avant de s'éloigner d'un pas rapide. Il quitta le Garden park avec son attitude posée et relaxée.


[Héhé, à vous de trouver où je m'en vais!!!]

Plusieurs minutes après avoir passé son coup de fil, Dimitri qui, pour tuer le temps avait tenté de deviner les vices des personnes qui défilaient devant lui, décrocha son iPhone 3G à la première sonnerie qui retentit. C'était son contact à l'autre bout du fil.

"Salut Rostislav."

"Dimitri! Pourquoi t'es toujours sur le banc? Il était à côté de toi il y a à peine une minute et..."

Dimitri raccrocha le téléphone cellulaire d'un geste rageur et se leva brusquement, empoignant fermement l'arbalète. Il fit un tour rapide des yeux des alentours en vue de sa cible, mais elle n'était nulle part. Frustré, il fit un pas vers l'avant, silencieux.

[Suite des Bleus eyes]

Samaël n’aimais pas du tout ça journée, car tout jusqu’à maintenant n’allais pas comme prévu il avait la ferme impression que le monde entier se liguais contre lui même dame nature avait su y mettre son grain de sel en envoyant chanter une symphonie de saloperies de moineaux qui avaient su le tiré d’entre les bras de Morphée à 6:30 du matin alors que cette nuits étais une des première où il avait pu dormir ces dernier jours. Toute fois il avait réussi à passer par dessus ce mauvais matin jusqu’aux moment où il ouvrir le journal et trouva l’article le concernant là en plus de détruire sa journée pour de bon son amour propres venais d’en prendre un coup et pas juste un petit et c’est un écureuil qui passait par là qui en écopa en recevant une pierre en plein tête. La pauvre bête tomba de son arbre foudroyer, mais le malheur des un fait le bonheur des autres c’est un chat qui tout fier reparti avec son butin entre les dents effrayer les quelques passants qui traînais dans le parc. Samaël était maintenant coucher sur un des banc et réfléchissait, l’idée de retrouver la tête mise à prix lui revenais en tête, mais il ne voulais pas perdre de vue son but de mettre un peu d’action dans cette ville qui devenais un peu monotone. Mais le seul dernier problème était de trouver la souris rechercher. (Il y a qu’à faire comment avec l’aiguille dans la botte de foin, y foutre le feux et ensuite sondé les cendre c’est beaucoup plus facile.) Sur cette idée Samaël trouva un stand d’information touristique où il y prit un plan qu’il divisa en 52 carré.(Bon reste plus cas faire le ménage case par case.) Samaël enfourcha sa moto la journée était encore jeune et il avait beaucoup d’artifice à préparé pour les jour à venir.

[Prochain post Chinatown]

Quelques pas plus loin, il s'arrêta. Une pierre vola un peu plus loin devant lui, frappant de plein fouet un écureuil. Le corps du pauvre animal tomba sur le sol. Il jeta un coup d'oeil au lanceur, et y reconnu l'homme qu'il avait vu au Casino. Pas de problème, il n'avait rien avec ce type. Aussi se dirigea-t-il plutôt vers un petit kiosque plus loin. Il vendait des journaux et agissait également à titre de kiosque touristique. Il prit un journal dans la pile, et se mit à le lire lentement. Peut-être aurait-il quelques informations utiles à sa lecture. Presque arrivé à la fin du journal, l'homme qu'il avait reconnu plus tôt s'approcha du stand et s'acheta un plan. Légèrement indiscret, Dimitri jeta un oeil sur le plan pour voir l'homme tracer plusieurs lignes sur la carte, formant 52 carrés. Intrigué, il se remit cependant à la lecture de son journal. L'homme s'en fut. Arrivé à la dernière page, un article sur un tueur de chat attira l'attention de Mitia. Un portrait robot lui fit reconnaître l'homme qu'il venait de voir. Le portrait robot en lui-même n'était pas bien réussi, mais le Russe avait l'habitude. Il se tourna et vit que l'homme était encore dans les parages. Il vérifia que son arme était toujours là, puis se mit à le filer discrètement. Avec de la chance, il l'emmènerait directement à sa cible...


[Prochain post... vous savez où]