L'appart de Ladro

Dans la ruelle attenante à l'Underground Cafe se trouve un escalier en climaçon. Peu de gens en connaissent l'existence, et encore moins de gens l'ont déjà emprunté. En effet, l'escalier étant composé de plus de rouille que du fer dont il était fait à l'origine, l'escalier renvoie l'image d'une épave que le temps n'aurait pas épargnée. Généralement, la bravoure des jeunes délinquants semble disparaître après cette seule constatation, mais de téméraires marginaux qui posèrent le pied sur une marche déguarpirent au quart de tour lorsque le poids arracha une complainte digne du meilleur Hitchock au béhémoth de fer. En moyenne, une marche sur deux ne pouvait supporter le poids d'un homme adulte. Néanmoins, les escaliers gravis (Si si c'est possible ) la vue s'offrant au héro d'un tel explois était loin d'être réconfortante. L'étage supérieur de l'Underground abritait un petit appartement 2 et demi crasseux: Un salon/chambre à coucher, une cuisine plus petite que le frigo qu'elle était censée contenir, et une salle de bain. Cette dernière n'aurait même pas place à mention ici si elle ne communiquait pas au toît par superbe puis de lumière, que Ladro empruntait souvent pour aller observer les étoiles par les nuits d'été où il était sobre. Le logis respire le désordre mais aussi la folie, comme le témoignent les couteaux plantés au hasard dans chaque mur de chaque pièce. Il était insensé de penser qu'une centaine de couteaux pouvaient êtres rassemblés dans un espace si restreint, mais c'était pourtant le cas. Sans aucun doute, quiconque de normal rentrait ici en ressortait aussitôt, ses jambes à son cou. Ladro avait acheté ce trou à rats deux ans auparavant au propriétaire de l'Underground, dénommé Jean-François [Ce récit est une oeuvre de fiction. Toute ressemblance avec une personne ou un lieu quel qu'il soit, existant ou ayant déjà existé, serait absolument fortuite. L'auteur se décharche de toute responsabilité envers les lecteurs et lectrices ] pour la maudique somme de 50 000$, [katching] somme qui paraissait encore dans le budget de Ladro comme si la dépense avait été la veille.