Stationnement souterrain

C'est un parking plus ou moins caché, lorsqu'on cherche bien on le trouve facilement. Le stationnement est assez grand pour une dizaines de voitures, l'ascenseur se trouve vers la droite et à la gauche il y a une porte menant à une cage d'escalier descendant au sous-sol.

Après une vingtaine de minutes de conduite plus ou moins calme, Frozen s'engagea dans l'allée menant au stationnement sous-terrain du Bâtiment X. Se bâtiment, elle le connaissait comme le fond de sa poche, avec ses coéquipières, elles avaient souvent espionné les échanges entre mafiosos ou petits groupes. Émilie se tenait toujours informé de tout, du mieux qu'elle le pouvait. Elle savait donc qu'aucun échange n'était prévu pour le moment et que l'endroit était calme. Émilie se gara sans se préocupper des lignes tracées sur le sol et freina brusquement. La manoeuvre les envoya presque contre le pare-brise mais ils ne el heurtèrent pas. La jeune femme coupa le contact et retira les clé pour les lancer à Karl qui se trouvait à l'arrière de la voiture.

" On devrait avoir la paix pour un moment. "

Elle ouvrit la porte et sortit pour s'appuyer contre la voiture et sortir un petit contennat de maquillage pour se remettre de l'ombre à paupière. La poudre bleue rehaussait le gris acier de ses yeux et son teint pâle, lui donnant un air étrange, pas très amical. Elle soupira et referma la trousse. Frozen étira ses muscles endoloris, ignorant totalement ses deux passagers.

"po de temps à perde , jme bare."
Dit entre ses dents Karl. Il sortit de sa poche un trousseau avec plusieurs clés et sortit de la voiture tout en serrant son bras pour stopper l'hémorragie. Il appuya sur le bouton d'alarme d'une de ses clés. On entendit le bruit dans le lointain, c'était a peu près deux étages au-dessus.

"Par là..."

Il regarda les deux autres.

"C'est bien d'avoir des ressources, non?

Il puit il marcha vers l'ascenceur que seul les concierges empruntait. Il n,y en avait plus depuis longtemps, il ne restait que lui, il n'était pas concierge mais il savait par où passer.
Il tira un coup dans le vieux cadenas qui empèchait d'ouvrir la grille de l'ascensceur, l'ouvrit et se jeta dans un des coins de celle-ci.

"Vous pensez que criblé comme je suis je vais prendre le temps de monter dans la rue... mois pas." et ajouta
"Je vous dépose quelque part." ajouta-t-il à l'intention des deux autres.

(Non de merde qu’est que ça fait mal putain) pensa Samaël qui sentait peu à peu l’adrénaline partir et la douleur à la hanche prendre sa place.

« Eu si tu pouvais m’amener dans un endroit ou ni police, ni russe et où il y a de la sécurité, des belles filles, sans ombre à paupière affreux que certaine aime tant et le plus important un endroit où je peu avoir la paix durant plus de 5 min. Est-ce que c’est possible dans cette merveilleuse ville? » dit-il un peu sarcastique, mais avec un petit rictus de douleur.

Samaël rentra dans l’ascenseur sans vraiment attendre la réponse, car il la connaissait déjà. À partir du premier moment où il avait touché un explosif la paix et le bonheur était maintenant a toujours chose perdu. (Dommage, mais si cette belle folle pouvait lacher son ombre à paupière...).

« Humm mais au fait on est ou ici? C’est un belle endroit pour zigouillé quelqu’un discrètement ou pour faire des échanges tu ne trouve pas? » La douleur dans le haut de sa jambe lui relança « humm vu que ta pas vraiment de blessure peu tu allé chercher la voiture et venir me chercher? » Dit-il en regardant Karl avec un grand sourire.

Dimitri n'avait pas cessé de rouler depuis qu'il était partit de la boutique, cassette en main. Arrivé à peine dans le stationnement souterrain de l'hôtel du quartier Russe, qui tenait maintenant office de QG intermédiaire, il avait reçu un coup de fil. Son mouchard de la police venait de lui annoncer en exclusivité deux informations hors prix, qui venaient de filtrer des hautes huiles. Primo, la lieutenant de la Division, Haraguchi, venait d'entrer en commande de la police. Secundo, la voiture de police volée dont il avait entendu parler à la radio venait tout juste d'être retracée. Dimitri coupa la conversation et fit la composition rapide numéro 7 tout de suite après, lançant quelques ordres au répondant:

"Prend ton argent et va payer notre indic de la police. Au lieu habituel. Tu sera remboursé sur ta prochaine paye."

M. Vladislav raccrocha à nouveau, d'un geste sec. Il claqua des doigts en direction d'un chauffeur, qui attendait au volant d'une Maybach. La voiture roula lentement vers lui, stoppant à sa hauteur. Il ouvrit la portière arrière et s'assit à l'intérieur.

"Allez vers le bâtiment X, je vous prie.
-Pardon monsieur? Le bâtiment X?
-Oh... désolé... je voulais dire, le grand building en construction un peu en retrait de la grande civilisation, dans les quartiers industriels. C'est le nom que nous lui avons donné.
-Veuillez m'excuser monsieur. Je vous prie de ne pas me punir pour ça."

Dimitri prit un air hypocritement rassurant, avec un sourire sympathisant.

"Ne vous inquiétez pas..."

La voiture démarra. Silencieux, il abattit le rideau le rideau de séparation, et sortit ses deux pistolets. Il prit le temps de les inspecter sommairement, sous toutes les coutures, puis les remis dans ses holsters. Dans un tiroir se trouvait, comme à l'habitude, un portable MacBook Pro et un modèle compact d'imprimante. Il sortit les deux et déplia la petite aire de travail pliable pour les y poser. Il ouvrit le fichier sur l'homme qui avait attaqué le QG. Grâce à l'aide des contacts Russes et de l'aide de la police (même s'ils ne le savaient pas...), le document sur le mystérieux attaquant s'épaississait à vue d'oeil. On avait même une photo de lui, que Dimitri approuva comme étant bien celle de l'homme qu'il avait aperçu. La photo de la fausse plaque minéralogique de la moto de l'homme y figurait aussi, en tant qu'archive. On présumait aussi qu'il se prénommait, ou à tout le moins que c'était son nom de code, Samaël. Le Destructeur du Monde. Le Séraphin de la Mort.

(Intéressant, cet homme...) pensa-t-il...

Lorsqu'il passa à côté du bâtiment, il se pencha pour ramasser une charge explosive entreposée dans le coffre central. Il laissa l'ordinateur sur le banc, après s'être imprimé une copie de cet homme. Il jeta un regard par la fenêtre et aperçu avec stupéfaction Frozen Rose. Se pourrait-il qu'elle soit impliquée là-dedans? Il demanda au chauffeur de se garer un peu plus loin. Il s'arrêta devant une cabine téléphonique abandonnée, la brume du matin emplissant chaque espace. Dimitri s'adossa à la cabine, cigarette au bec, en attendant que la femme s'approche. Lorsque celle-ci fut assez près, il lui demanda, la tête basse, sans la regarder directement, utilisant un code pour s'assurer qu'elle était bien Rose:

"Est-ce que vous auriez du feu, madame?"

Plus elle s'approchait, plus elle était sûre de reconnaître Dimitri.Elle continua à marcher sans se préoccuper du fait que l'homme se tenait adossé sur une cabine téléphonique. La brume lui donnait un air mystérieux et légèrement dangereux. un petit sourire étira les lèvres de la jeune femme, seul Dimitri pouvait faire tant d'effet. Elle se surpris à espérer qu'il soit là pour lui proposer un contrat, la ville allait vite redevenir ennuyante maintenant qu'elle avait laissé Samaël et Karl dans le bâtiment X. Elle retint le sourire joyeux qui allait s'étaler sur son visage lorsqu,elle entendit la question. C'est avec une certaine joie qu'elle répondit à sa question tout en sortant un briquet de sa poche.

" Bien sûr, monsieur."

Elle sortit un briquet simple, en argent, seulement, en regardant de plus près un W entouré de ronces et orné de crâne humain y était gravés. Avec une lenteur mesurée, elle ouvrit le briquet et la petite flamme s'alluma.

Dimitri resta sérieux, sans parler, jusqu'à ce que Frozen allume le briquet. Aussitôt, il releva la tête et d'un geste gracieux, jeta la cigarette au sol. Un sourire barra son visage, alors qu'il se permit de faire une petite blague.

"C'est moi, Ma Rose Glacée, ou tu es en quête désespérée de faire sauter la tête de quelqu'un? Juste à te regarder marcher..."

Sans attendre sa réponse puisque, après tout, ce n'était qu'une petite blague bien inoffensive, il poursuivit.

"Eh bien il se trouve justement que la raison pour laquelle je suis ici, c'est pour te donner l'occasion de le faire... À la base, j'étais venu pour le faire moi-même, mais je crois que tu étais avec eux, tout à l'heure sur l'autoroute, alors la tâche te conviendrait parfaitement... Vous étiez avec lui, n'est-ce pas? Alors votre tâche est de le tuer, de quelque façon que vous le souhaitez."

En lui demandant s'il était avec elle plus tôt, il sortit de sa poche intérieure la photo de l'homme, Samaël, pour la montrer à Frozen, pendant vingt secondes, en disant sa dernière phrase. Il sortit alors un briquet de sa propre poche, un briquet assorti aux Maybachs Russes, tout resplendissant dans sa grandeur de la firme Allemande, et mit le feu à la photo noir et blanc. Laissant tomber les cendres au sol, il sortit de son veston un appareil, pour le tendre à Rose.

"Il se prénomme Samaël, mais ça, vous le savez sûrement déjà... On ne connais pas encore son passé, mais tout ce qu'on souhaite, c'est qu'il n'ait plus de futur. Vous me faites ça de la façon dont vous voulez. Je sais qu'il a de légers problèmes avec la justice, alors c'est pour vous si vous voulez le faire avec ceci, ou simplement d'un trou dans la tête. Je crois que vous connaissez bien ce modèle? Une EEI sur base de MOAB, à déclenchement par cellulaire. Le déclencheur est fréquencé sur le numéro 666. Vous composez ces trois petits chiffres et... BOUM! C'est un modèle léger, mais si vous le faites sauter dans un building, son effet de souffle va détruire toutes les fondations, alors peu importe où ils sont dans le building, ils vont mourir. Mais ça peut aussi être causé par ses propriétés incendiaires, car même s'il est à base de la MOAB, le reste de la bombe est constituée de 25% d'aluminium et 75% d'oxyde ferrique, pour donc environ 60% MOAB et 40% de notre cocktail inflammable. En fait, il y a assez de notre mélange pour brûler l'acier solide... Mais je vous laisse vous amuser avec votre joujou: peu importe que vous l'utilisez ou pas dans cette mission, elle fait partie de votre prix... qui est d'ailleurs de combien?"

Karl avait mal, mais au diable la douleur, il n'avait aucune trousse à proximitée... sulement une voiture. Il sortit de la cage d'ascenseur et pointant un endroit sur le sol à Samalël en laissant s'échapper un :
"T'attends ici"
Il marcha un moment, il n'avait aucune toujours pas de voitures nulle part. Aucune trace laissait prevoir qu'il en avait effectivement une dans le batiment sauf peut-être la sirêne qu'il avait déclenché. Et puis il vit la voiture ou plutot le drap par dessus la silhouette de sa voiture, il l'enleva d'un coup sec et admira:
c'était une vieille renaud 5 avec un moteur de l'age de pierre. Mais le parrain avait pris soin de modifier le chassis et sa structure pour faire en sorte qu'il soit en quasi sécurité à l'intérieur de cette boite sur roue. D'ailleurs, il avait ajouté une sirène.
Il s'installa au volant d'une seule main, l'autre étant occupée à serrer sa blessure. Avec son bras disponible il alluma la voiture qui produit un bruit aigu et rythmé. Il remarqua alors que le bolide était manuel. La poisse, il faudra qu'il cède le volant à Sama-truc. (il avait oublié le dit nom) Il se mit sur la "un" et puis avanca un peu et enclencha la deux après un dur moment. Il conduisit ainsi à une vitesse réduite jusqu'à son protégé.

"C'est toi qui pilote!" dit-il en lancant ses clés
"Fais gaffe, elle est manuelle."
Et il s'assit sur la deuxième place de la voiture.

La il n’y croyait juste plus Samaël se pinça pour être sur qu’il ne rêvait pas et malheureusement tout était bien réel. Karl venait vraiment de tournée le coin avec la voiture qua sa grand-mère, la seul qui est morte sans son aide, conduisait. On pouvait même pas dire que cette voiture était sécuritaire en bonne état. (en plus il veut que je conduise ok il est plus fou que moi).

« Heu je ne sais pas si tu es au courant mais je peux a peine me servir de ma jambe droite bon tu me diras que ce n’est pas la jambe ou il y a la cloche mais tout de même... » Dit Samaël avec un sourire un peu déçu de la petite voiture. « A oui aussi si ca ne te dérange pas j aimerais bien aller voir la vue du haut de cet immeuble et pour prendre un peu de repos je crois que j ai une petite trousse de secours dans ma valise pour se genre de blessure. »

Samaël rentra dans la voiture coté conducteur. Après quelque faux démarrage et un trajet remplis d’accélération suivit par des coups de freins brusque [et oui c dure conduire avec une seul jambe]. Ils arrivaient enfin sur le toit la vue sur la jungle urbaine était magnifique. Mais son regard fut attiré par 2 personnes sur le trottoir plus bas il les distinguait mal a travers cette légère brume, mais il n’y avait aucun doute c’était bien Frozen qui était en train de parler avec un autre type elle prit un paquet et revenais maintenant vers le batiment. (tueuse a gage aguérie parle ave un autre type louche = contrat et la elle se dirige vers un batiment normalement inabiter a par en ce momment donc ca veut dire.... merde)

« eu Karl vient ici 2 sec » car il était encore dans la voiture « tu crois que ta coquille vide de voiture peu supporter une chute..? »

[prochain poste le toit]

Frozen sourit à Dimitri et s'empara du paquet d'un geste souple malgré ses courbatures.

" C'est bien dommage, il me plaisait ce type... Du genre à attirer l'action..."

Le bon mot aurait été les ennuis, Samël semblait effectivement avoir un véritable dont pour attirer les emmerdes. Émilie s'autorisa un petit soupir, elle ignora le petit sourire moqueur de Dimitri et soupesa le paquet, elle estima qu'il contenait environ quatre charges et un détonateur.

" Il n'y a aucune garantie que la victime est bel et bien morte lorsqu'il s'agit de bombe ou d'armes explosives. Jusqu'à maintenant nous avons un dossier propre. "

Frozen soupira et grimaça, elle détestait parler longtemps.

" Nous nous engageons à faire un prix si la cible n'a pas été abattue. Parce que tu es un client plutôt régulier et que tu fourni les explosifs, je te fais un prix de 8 000 $ pour la tête de Samaël. Deux paiement de 4 000 $. "

Émilie regarda Dimitri, il était habitué aux procédure, il savait ce qu'il devait faire ensuite.

Dimitri hocha la tête. Il s'attendait à un prix plus haut mais, en fait, c'est vrai, Samaël n'était pas encore une cible mise à prix! Ce n'était qu'un malheureux type qui s'était retrouvé au coeur de l'action. Mais bon, des actions, il devait en prendre. Après ce contrat, il aurait tout le loisir de passer le reste de sa journée à se prélasser, pour ensuite souper avec le Boss... D'ailleurs, en ce qui concernait le lieu...

"C'est parfait, Émilie. La moitié tout de suite, donc? Et le reste, ce soir, après l'exécution du contrat. Je vous rencontrerai derrière le Restaurant de la Place Rouge du Quartier Russe, ce soir, à onze heures précises. Le premier paiement est fait directement dans votre compte, le deuxième, en liquide."

Il ouvrit sa mallette et sortit le portable Mac de tout à l'heure, l'ouvrit, et montra une page de transaction à Frozen. Tout ce qu'elle avait à faire c'était entrer son numéro de compte, et la somme de 4000$ changerait de mains. Les champs propres au client étaient déjà remplis pour Dimitri.

"Cela vous convient? Si vous acceptez le paiement, vous descendez ce type. C'est à vous de me rejoindre au restaurant ce soir. Si vous n'y êtes pas après quinze minutes, je garde la somme. Согласно? Compris?"

M. Vladislav rangea avec satisfaction son portable dans sa mallette, un sourire satisfait aux lèvres: le Boss allait être content! Lorsqu'elle fut loin, Dimitri leva sa main gantée et claqua des doigts. La Maybach, garée plus loin, s'approcha lentement de lui. Il s'engouffra à nouveau dans la voiture, et serra la mallette sous le banc. À l'adresse du chauffeur, il ajouta:

"À la Maugrind Tower, s'il vous plaît!"

Tellement de bonne humeur, le Russe utilisa même une formule de politesse envers le subordonné au volant. La voiture accéléra de façon tellement douce que Dimitri le ressentit à peine, tout au contraire de la déflagration de la bombe. La voiture absorba beaucoup du choc causé jusqu'au sol, mais la voiture trembla beaucoup. À l'avant, le conducteur se crispa raide, bien alerte que si Dimitri le voulait, il pourrait le renvoyer pour cette raison... Mais il n'en fut rien. En fait, le mafioso se permit même une blague:

"Ouf, c'était moins une! Imaginez si notre voiture avait été prise dans le souffle!"

Ce qui se voulait rassurant dans la tête de Dimitri fit couler une goutte de sueur sur la tempe du conducteur. Il ne jeta même pas de regard en arrière. Tout semblait s'être déroulé comme prévu, pourquoi s'inquiéter?

[Prochain post au Maugrind Café]

De l'autre côté complètement de l'immeuble, une Audi TT dérapa dans le gravier du chantier, un nuage de poussière accompagnant sa sortie de la rue. Après avoir démarré en trombe, l'Inspecteur Éric s'était rapidement dirigé vers le pont. Étant policier, ses collègues le laissèrent passer, non sans lui faire une blague douteuse sur son état précaire. L'adrénaline parcourant déjà son corps, il plaça son gyrophare sur le toit dès qu'il approcha de la fin du pont. Se frayant un chemin parmi les automobilistes affairés à vivre leur vie, il arriva le plus tôt possible au bâtiment X. Bien reconnu comme étant un centre d'échanges mafieux, la police avait abandonné l'idée de poser des caméras et des micros de surveillance quand la facture s'éleva, un jour, à un montant plus élevé que ce que gagnait l'inspecteur en 2 mois d'ouvrage acharné... Quelquefois, lorsqu'il s'agissait d'échanges importants, on plaçait des snipers pour pouvoir intervenir, mais le problème, c'est qu'on devait savoir qu'il y avait un échange de prévu... Mais trêve de bavardage, ce n'était pas pour ça que l'Inspecteur était venu: il devait stopper ces criminels. Bien au courant que la tête du déclencheur des événements allait bientôt monter en prix, il se devait des les arrêter, à la fois pour protéger le peuple de cet individu, et pour protéger l'individu des mafieux... Sortant de sa voiture d'un pied conquérant, un souffle d'air balaya sa figure, ses cheveux volant vers l'arrière. Il s'avança en courant presque vers l'immeuble, lorsque l'explosion survint. Il se protégea le visage de ses bras croisés, le souffle de la MOAB le projetant délicatement vers l'arrière. Relevant la tête, défait, il laissa échapper un juron.

"Un objectif sur deux de rempli: Protéger la Populace, OK. Protéger l'Individu, échec."

Car l'Inspecteur, contrairement à certains, pensait que les criminels de la terre devraient être punis en allant en prison pendant longtemps, plutôt que de mourir. Bien sur, il y avait des exceptions, et Frozen Rose faisait justement partie de ce groupe infime de personnes. D'ailleurs, pendant un instant, Éric plissa ses yeux, croyant observer, dans le lointain, une femme s'enfuir. Mais sans preuves, Éric préférait encore la laisser courir, tant mieux pour elle si elle réussit à survivre! Il tourna les talons, et entra dans sa voiture, des débris du bâtiment commençant à tomber aux alentours.